Ce n’est pas du sable, mais on ne le saura qu’après au sein de la compagnie "Transe-en-danse" qui rassemble des artistes de cultures et de convictions spirituelles différentes, originaires de Belgique, de France, d’Italie, du Burkina Faso, mais aussi d’Haïti, de Lybie et du Maroc, autour de recherches artistiques et philosophiques basées sur la pluralité des lectures possibles de l’actualité et de l’Histoire.
Le spectacle, qui découle de cette rencontre, mêle conte et danse contemporaine métissée, pour aborder la question des racines communes des différentes formes de spiritualité du monde, en réponse aux conflits inter‐religieux.
L’objectif de ce projet est de mettre en valeur ce qu’il peut y avoir d’universel dans le rapport à la spiritualité, afin de rappeler à nos mémoires un socle commun d’humanité, au delà des normes et des dogmes qui peuvent nous enfermer et nous faire construire des murs face à nos voisins.
Dans le décor et les costumes, l’utilisation de l’argile (élément « terre ») fait sens comme point commun à toutes les cultures humaines, toutes dépendantes de la Terre sur laquelle elles vivent et dont elles se nourrissent.
Nous nous basons sur l’analyse de symboles et de textes religieux, mythiques ou sacrés, tirés non seulement des trois religions du Livre, mais aussi du bouddhisme, de l’hindouisme, du soufisme, des philosophies amérindiennes, celtes, animistes et autres… aussi bien que de récits populaires du monde (contes, mythes et légendes).